Si le "remède" est pire que le mal, peut-être devrait-on le remettre en question ? Reporterre nous informe sur l'exploitation minière démesuré dernière nos énergie dites "verte" ou "propre".
Extraits :
« L’exploitation minière influence potentiellement 50 millions de km² de la surface terrestre »
Pour comparaison, c'est 17.000 fois la surface des zones d'exclusions de Tchernobyl + Fukushima.
« Les menaces pour la biodiversité augmenteront à mesure que les mines cibleront des matériaux pour la production d'EnR et, sans planification stratégique, ces nouvelles menaces pourraient surpasser celles évitées dans l'atténuation du changement climatique. »
« En clair, aucune société n’est en mesure de contrôler et de connaître l’ensemble de la chaîne de production. » Ce serait le cas d’EDF et d’Engie, qui font appel à la société SRGE pour leur fournir certaines éoliennes offshore. Or celles-ci sont fabriquées avec des aimants nécessitant du néodyme, extrait – principalement en Chine – à l’aide d’un mélange à base d’uranium et de thorium déversés ensuite dans l’environnement. Pour chaque tonne de néodyme produite, entre 340.000 et 420.000 m³ de gaz toxiques seraient produits, ainsi que 2.600 m³ cubes d’eau acide et une tonne de déchets radioactifs. Pour autant, aucune des deux entreprises françaises ne mentionnent ces risques dans leur plan de vigilance. »
Oups...
Il ne s'agit pas de dire que les énergies renouvelables électrique sont à proscrire, mais leur développement, doit se faire dans une considération globale pour limiter leur impact :
Non aux déploiement des ENR qui servent a perpétuer une civilisation industrielle inégalitaire et mortifère !