NON AUX CENTRALES ÉOLIENNES DANS LES MONTS D'ARRÉE
Protégeons les derniers refuges de la faune et de la flore !
- Notre santé en danger
- Perte de valeur de notre patrimoine et d’attractivité de notre territoire
- Paysages défigurés
- Dévalorisation des biens immobiliers
- Perte de biodiversité
- Augmentation de nos factures d’énergie sans diminution des émissions de CO2
- Finies les nuits étoilées !
Les Monts d’Arrée sont actuellement la proie de promoteurs éoliens, et la commune de Berrien est une de leurs premières cibles.
La Mairie a initié un projet éolien sur la commune de Berrien, sans consultation de ses habitants. Une association de « citoyens-actionnaires » a même été créée à l’initiative de la Mairie, afin d’entrer dans une « société de projet » tripartite (promoteur éolien, commune et cette association). Il s’agit en réalité d’un simulacre de démocratie. Heureusement, grâce à notre mobilisation, ce projet a été abandonné en 2021.
Les éoliennes seraient implantées entre le Bourg, Quinoualc’h, Cozcastel, Keraden, Kernevez et Tredudon-le-Moine. Un tel projet paraît insensé aux yeux des habitants qui aiment les Monts d’Arrée pour la beauté de ses paysages et pour la qualité de vie qu’on peut y trouver.
Seul un NON ferme de la population pourra empêcher ce projet !
Documents sur le projet éolien de Berrien
La mairie a très peu communiqué et n'a rien publié sur le projet. Des membres de notre association ont tout de même été se renseigner auprès de la mairie et de personnes ayant assisté aux réunions préparatoires (non publiques). Voici les documents que nous avons obtenus, qui, bien que relatif au projet abandonné en 2021, restent intéressants car nous sommes sur la même zone avec le projet de WKN :
- Structuration juridique : Rencontre des partenaires potentiels
- Restitution prédiagnostic et construction d’un projet citoyen
- Appel à projet (recherche d'un développeur éolien)
Plusieurs de ces documents mentionnent l’existence d'une pre-étude technique détaillant en particulier les impacts sur la faune, la flore et les paysages. Ce document ne nous a pas été communiqué, sous prétexte que nous pourrions faire cette étude nous-mêmes, les données utilisées étant publiques.
Se documenter sur l'éolien industriel
Des liens et sources seront ajoutés au fur et à mesure de nos recherches. Cependant nous souhaitons mettre en avant deux guides élaborés par l'Association Collectif Bourgogne Franche-Comté, qui, même si nous ne sommes pas tous d'accord avec l'ensemble des arguments, a fait un travail de synthèse remarquable :
Ce dernier guide est très important si vous souhaitez créer sur votre commune une association d'opposition aux projets néfastes, tels que les usines d'aérogénérateurs.
Consultez également leur site pour plus d'informations.
En ce qui nous concerne, voici une synthèse des raisons qui pousse notre association à s'opposer aux usines d'aérogénérateurs, à Berrien et dans les Monts d'Arrée :
Des profits privés aux dépens du climat !
Plusieurs milliards d’euros par an sont prélevés sur nos factures d’électricité (CSPE) et de carburants pour subventionner des promoteurs éoliens privés. En France, le déploiement de l’éolien ne permet pas de réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre ; au contraire il est souvent associé aux centrales à gaz puisqu’il faut de toutes façons une source d’électricité rapidement pilotable quand il n’y a pas de vent ! Cet argent donné aux promoteurs pourrait servir à financer des mesures d’économie d’énergie (isolation des bâtiments…), les énergies renouvelables thermiques (pompes à chaleur…), les transports en commun, etc. bien plus efficaces pour le climat et pour pouvoir enfin fermer des centrales ! En plus, l’éolien industriel cause d’autres problèmes écologiques : pales non recyclables, des kilomètres de lignes électriques à tirer et des transformateurs électriques à ajouter, consommation de grandes quantités de matériaux…
Des paysages ruinés !
Le Parc Naturel Régional d’Armorique, les Monts d’Arrée, le Pays COB : ils regorgent d’espaces naturels remarquables d’une exceptionnelle diversité, qui sont au cœur de l’attractivité du territoire. Ce patrimoine naturel unique apparaît comme un élément-clé de l’identité régionale et contribue largement à la qualité de la vie locale et au tourisme. Il doit être préservé des projets industriels qui portent atteinte aux humains, à la biodiversité, aux paysages et aux écosystèmes des Monts d’Arrée. D’autres projets seraient en cours à La Feuillée, Scrignac, Brennilis, Le Cloître-Saint-Thégonnec… L’expérience montre que là où des éoliennes sont implantées une première fois, d’autres suivent jusqu’à saturation des paysages. De plus, là où il y a des éoliennes, les maisons et gîtes ruraux perdent entre 20 et 45% de leur valeur et l’économie locale peut être impactée négativement, notamment le tourisme.
La biodiversité menacée !
Les éoliennes industrielles créent un vide écologique autour d’elles : hécatombe de chauve-souris et d’oiseaux de proie protégés, destruction de leurs habitats, artificialisation des sols…
Concernant les chauve-souris, dont la mortalité serait double de celle des oiseaux, la SFEPM (Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères) alerte en particulier, dans une note technique et un communiqué de décembre 2020, sur l'impact néfaste sur les chauve-souris, éoliennes à très faible garde au sol et sur les grands rotors.
De nuit, les lumières aveuglantes des éoliennes perturbent également les oiseaux migrateurs et stressent les animaux qui ne peuvent plus se reposer sereinement.
Des éoliennes industrielles ont-elles leur place dans le Parc Naturel Régional d’Armorique (PNRA) ? Quelle aberration ! quand on connaît les impacts environnementaux de ces installations gigantesques, alors même qu'une des missions du PNRA est de « préserver les espaces naturels et les paysages du Parc » et que de nombreux efforts ont été réalisés en ce sens depuis tant d’années. Les Monts d’Arrée sont en effet reconnus pour leur biodiversité, leurs paysages remarquables et leurs espaces naturels uniques.
Le site convoité pour les éoliennes de Berrien était situé à 200 mètres seulement d’une zone Natura
2000 et d’une ZNIEFF, Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique. (Cf les cartes de l'INPN : https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/29007/tab/espace )
Mais l'actualité montre qu'ailleurs en France, des éoliennes sont implantées dans des zones Natura 2000 ou en pleine forêt, malgré les avis défavorables des conseils municipaux, des enquêtes publiques et de diverses associations locales de protection de la nature ou du patrimoine. En effet, les éoliennes industrielles bénéficient d'une procédure spécifique pour leur implantation - dans laquelle les industriels peuvent par exemple obtenir une dérogation pour "destruction d'espèces protégées". Et malgré les possibles recours, c'est finalement le Préfet qui a le dernier mot.
Notre santé et les élevages en danger !
L’État ne mène aucune étude approfondie sur les impacts des éoliennes sur la santé des humains et des animaux. Or certains éleveurs subissent des pertes importantes, en qualité et quantité pour le lait, et une mortalité anormale dans leurs troupeaux, par exemple à Nozay (44), qui pourrait s'expliquer par l'action conjointe du champs électro-magnétique des éoliennes et d'une contamination aux terres rares. Des études ont aussi montré des taux de cortisol (marqueur du stress) plus élevés dans des élevages de porcs proches d’éoliennes. Dans d'autres pays d’Europe la distance minimale aux habitations est bien plus élevée qu’en France où elle est seulement de 500 mètres pour des éoliennes qui peuvent désormais atteindre plus de 200 mètres de haut ! L’impact sonore sur les riverains est évalué à 35 dBA (déjà désagréable, le bruit des éoliennes étant quasi permanent) mais est en fait bien plus important pour certaines fréquences d’infrasons et il peut y avoir des résonances aux effets multiples (véranda qui vibre, échos dus à la topographie des lieux…). Les personnes vivant à proximité sont dérangées par les flashs lumineux rouges la nuit et par des effets stroboscopiques le jour…
L’arnaque des baux emphytéotiques…
Les industriels éoliens préfèrent louer les terres (baux emphytéotiques), alors que cela leur coûterait beaucoup moins cher de les acheter. Pourquoi ? Lorsqu’une éolienne est obsolète et que l’exploitant (souvent une société-écran) dépose le bilan, c’est le propriétaire qui est responsable de ce qui est sur son terrain. Dans ce cas, il ne peut compter que sur les 75 000 euros qui sont provisionnés (obligatoirement) pour le démantèlement d’une éolienne, alors qu’en réalité cela coûte plus de 150 000 euros ! Et en dernier recours, qui paiera une telle somme ? Cela retombera-t-il sur "la collectivité"... ?
Et même si l’exploitant effectue le démantèlement, il n’a aucune obligation d’enlever les fondations en béton armé (jusqu’à 1500 tonnes par socle d’éolienne), qui, en se dégradant, pollueront l’environnement !
Mais les industriels effectuent souvent un "repowering" : cela consiste (dans le but de continuer les profits), à remplacer des éoliennes qui arrivent en fin de vie, par des éoliennes récentes, beaucoup plus hautes et plus puissantes - et donc encore plus impactantes sur leur environnement. Ce repowering entraîne, d'ailleurs, une nouvelle artificialisation des sols puisque les anciens socles ne sont pas réutilisables : de nouveaux socles, dimensionnés pour recevoir les éoliennes beaucoup plus grandes, doivent être coulés à distance des anciens, qui seront simplements recouverts d'une couche de terre.